Ce morceau est le premier que je réalise en louant les services d’une intelligence artificielle. Les paroles sont une fois de plus un condensé des thèses développées dans mon roman initiatique “Le Signe du Fils de l’homme”. Pour les interpréter, il me semblait que le style rap serait idéal, mais je n’avais pas la voix pour cela, ni les moyens de louer les services d’un groupe. Alors, j’ai utilisé l’IA comme instrument et moyen d’expression, bien qu’elle soit vue dans le domaine musical comme du vol — ce qui était jusqu’ici mon opinion… alors donc : Voici que je viens comme un voleur ! (Apocalypse 16, 15)…
[1] Partout, des sarments déconnectés du Cep
Qui sèchent et seront bientôt jetés au feu.
Coupés de leur base par l’éducation des hommes
Ils ne partagent plus ni le sang de la Vigne ni sa chair,
Ils ne boivent plus les paroles de vie et se fanent.
Ce premier paragraphe est basé sur l’allégorie de la Vigne (Jean 15, 1-8) et, plus particulièrement sur le verset 15, 6. Ma thèse est que la séparation (krisis : séparation, jugement, condamnation) est due à l’éducation que les hommes prodiguent à leur progéniture, alors que l’Écriture dit : Tous seront instruits par Dieu. (Jean 6, 45) En fait, la rupture commence dès la naissance dans un milieu contaminé par l’esprit impur, puis par le conditionnement scolaire, et elle est enfin maintenue régulièrement par les médias jusqu’à ce que mort s’ensuive.
[2] Plus ils gagnent leur liberté, plus ils perdent la Vie.
Comme l’Enfant prodigue, ils quittent leur Père
Sans comprendre qu’ils perdent leur source de revenus.
Vivant dans l’inconduite, ils dilapident leur petit héritage
Jusqu’à mourir de faim au milieu des cochons.
Ce deuxième paragraphe est basé sur la première partie de la parabole de l’Enfant prodigue (Luc 15, 11-24). Le thème est le même que précédemment : le plus jeune des deux fils se coupe de son père et de son domaine, source inépuisable de revenus (vie éternelle), pour s’en aller faire la fête dans le monde extérieur où il dilapide rapidement sa part d’héritage (celle-ci représentant la courte vie humaine). L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Matthieu 4, 4) : quand on se coupe de son Père, on fane, on s’étiole, on meurt de faim au milieu des cochons. Est-on un porc ou un homme ?
[3] Mangez ma chair et buvez mon sang, dit le Cep,
Retournez vers votre Père et revenez à la Vie.
Mais qui entend aujourd’hui les appels du Sauveur ?
Pas ceux qui le cherchent dans une tradition d’homme,
Dans une culture imposée dès l’enfance.
Pas ceux qui arborent le 666, la marque de la Bêtise
Ce paragraphe oriente l’auditeur vers une explication de la malignité de l’éducation gratuite et obligatoire qui est imposée à tous dès l’enfance. Ici, elle est dite : “Tradition d’homme” parce qu’elle correspond à l’expression d’Apocalypse 13, 18 : “Chiffre d’homme”. Ce code 666 inscrit sur la main droite ou le front de tous les habitants de la Grande Babylone certifie l’éducation manuelle ou intellectuelle reçue ; il est la valeur numérique du mot grec paradosis, qui veut dire tradition. Jésus s’accroche violemment avec les scribes et les Pharisiens au sujet de leur tradition, au point de les accuser d’avoir annulé la parole de Dieu à cause d’elle (Matthieu 15, 6). Les religieux ne parlent généralement pas aux foules de cet épisode, bien qu’il soit repris aussi en Marc 7, 1-9. Tous les détails sur ce calcul se trouvent au chapitre “666” du tome 1 de mon roman (voir aussi le chapitre suivant, “La marque des élus”, et le chapitre “666” du tome 2). Voilà pourquoi la fin de ce rap recommande :
[4] Écoute ce que dit l’Esprit
Que celui qui a de l’intelligence calcule le chiffre de la Bête
Écoute ce que dit l’Esprit
Que celui qui a de l’intelligence déchiffre le code de la Bêtise
Écoute ce que dit l’Esprit
Que celui qui a de l’intelligence perce le mystère de la Bêtise rusée
Écoute ce que dit l’Esprit…
Une citation de Marc pour finir : Jésus leur dit (aux scribes et aux Pharisiens) : « Isaïe a joliment bien prophétisé de vous, hypocrites ! comme il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est fort loin de moi. C’EST EN VAIN QU’ILS ME RÉVÈRENT, PUISQU’ILS ENSEIGNENT POUR ENSEIGNEMENTS DES PRÉCEPTES D’HOMMES ! Laissant de côté le commandement de Dieu, vous vous attachez à LA TRADITION DES HOMMES. » Et il leur disait : « Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour garder votre tradition. » (Marc 7, 6-9)
Telle est la krisis, la crise qui mène à la séparation d’avec Dieu (d’avec le Cep pour les sarments, ou d’avec le Père pour le jeune fils), crise qui mène au Jugement et à la condamnation (d’après d’autres sens de krisis). Enfin, ne pas perdre de vue que l’univers dans lequel nous vivons aujourd’hui n’existe pas en dehors des idées qui nous ont été inculquées à force de rabâchage ; c’est la thèse que je défends dans mon roman. Or, comme je le chante dans “Vous êtes des dieux” : Vivre dans un monde appris et se croire dans la Réalité, voilà qui s’appelle “avoir une poutre dans l’œil”.